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Les problèmes de santé mentale touchent toutes les catégories de la population
Personne n'est à l'abri de la souffrance mentale. Environ 1 adulte sur 10 souffre d'un trouble mental tel que l'anxiété ou la dépression. Parmi les enfants et les adolescents âgés de 2 à 18 ans, environ 1 sur 10 souffre d'un problème mental ou comportemental nécessitant un soutien professionnel.
Les problèmes de santé mentale affectent la vie quotidienne et professionnelle des personnes touchées, ainsi que leur entourage.
Certains groupes sont plus vulnérables. Ils sont plus sensibles ou souffrent d'un mal-être général. Les groupes les plus touchés sont :
- les femmes;
- les personnes âgées de 25 à 54 ans;
- les personnes âgées de plus de 75 ans;
- les personnes peu qualifiées.
Les causes :
L'impact de la pandémie, la guerre en Ukraine, les craintes environnementales et l'époque dans laquelle nous vivons s'avèrent être une source d'anxiété pour de nombreux jeunes.
Des études épidémiologiques menées dans le monde entier montrent que les jeunes ont souffert davantage de problèmes de santé mentale pendant cette crise que les autres groupes d'âge, alors qu'ils étaient moins exposés au risque de décès ou de complications dues à la Covid-19.
Les inégalités sociales se renforcent : les jeunes les plus vulnérables sont aussi les plus vulnérables en matière de santé mentale.
Il est nécessaire d'offrir aux adolescents et aux jeunes adultes un environnement sûr et bienveillant en dehors des soins de santé spécialisés, par exemple dans les clubs sportifs, les familles, les écoles, etc.
Chiffres :
- Problèmes psychologiques :
Selon un article publié sur Sciensano en avril 2021, il apparaît que la proportion de personnes souffrant de problèmes de santé mentale est particulièrement élevée chez les moins de 50 ans, mais les jeunes adultes (18-29 ans) sont de loin les plus touchés (34% souffrent de troubles anxieux et 38% de dépression). (Surtout les jeunes femmes (environ 40 % d'entre elles)). L'enquête montre que depuis le début de l'épidémie en Belgique, 1 personne sur 8 (12,5%) a déclaré avoir eu des pensées suicidaires et 0,6% a déclaré avoir fait une tentative de suicide.
- Troubles de l'alimentation :
11 % des personnes interrogées ont déclaré présenter des symptômes de troubles alimentaires (contre 7 % en 2018). Par exemple, 8 % ont perdu plus de 6 kg en trois mois, 17 % disent avoir perdu le contrôle de leur alimentation et 12 % affirment que la nourriture domine leur vie. Les troubles de l'alimentation touchent surtout les jeunes femmes (13 %).
- La violence domestique :
Là encore, les jeunes adultes sont considérés comme le groupe le plus touché (12 %). La majorité des victimes de violences domestiques font état de violences verbales ou psychologiques (96%), mais 19% d'entre elles ont également subi des violences physiques ou sexuelles.
Chiffres concernant les jeunes :
L'enquête de 2018 montre que les enfants et les adolescents connaissent les problèmes de santé mentale suivants :
- troubles relationnels (11%);
- troubles émotionnels (10%);
- troubles du comportement (9 %);
- troubles du comportement (9 %), troubles de l'attention avec hyperactivité (12 %);
- troubles du comportement prosocial (7%).
“"Ces chiffres correspondent aux cas les plus graves, soit environ 10 % des enfants et des adolescents. En outre, un nombre égal de "cas limites" a été identifié pour chaque trouble étudié. Il s'agit des mêmes pathologies dont les symptômes sont atténués, mais qui entraînent une gêne, des problèmes de santé mentale ou des difficultés d'adaptation qui nécessitent une attention particulière"”, ajoute Johan Van der Heyden.
Que faire ?
- Privilégier une alimentation variée et non transformée. Les aliments riches en tryptophane, en acides gras oméga 3, en vitamine B (3,6,12), en magnésium et en zinc peuvent influencer favorablement la production de sérotonine.
- Réduisez le stress pour maîtriser votre taux de cortisol. Un taux élevé de cortisol peut entraîner une prise de poids et une hypertension artérielle, perturber le sommeil, affecter négativement l'humeur, réduire les niveaux d'énergie et contribuer au diabète.
- Faites attention à vos pensées négatifs. Le soir, passez en revue ce qui s'est bien passé, concentrez votre attention sur les choses positives ou optez pour la méditation. Faites plus souvent des compliments à vous-même ou aux autres. Vous pouvez vraiment en profiter ! Vous remarquerez rapidement l'effet que cela produit.
- Écoutez votre corps. En hiver, vous produisez plus d'hormones de sommeil, ce qui peut vous fatiguer. Dormez suffisamment et soyez actif pendant la journée. Allez vous promener, faites de l'exercice ou trouvez de la compagnie, de préférence en plein air pour profiter de la lumière. L'activité augmente les endorphines : vous vous sentez plus heureux et vous ressentez moins la douleur.
- Quelques plantes qui peuvent vous aider : Ashwaganda, éleuthérocoque, valériane, safran, curcuma, camomille, lavande, passiflore, crataegus. Demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin.
Demander de l'aide est un signe de force ! 1712 ligne d'aide Flandre 1718 ligne d'aide Wallonie
Lorsque les symptômes persistent ou se répètent, il est conseillé d'en parler à un professionnel de la santé.
N'hésitez donc pas à demander de l'aide à votre pharmacien, il pourra vous orienter vers les bons professionnels.
Liens utiles :
https://www.cresam.be/sante-mentale/les-ssm/
https://therapeutebelgique.be/
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