Des bosses et des bleus : c’est si vite arrivé !
Qu’est-ce qu’un bleu ?
L'apparition d'un bleu (appelé aussi ecchymose) est le plus souvent dû à un traumatisme : coup, chute, accident domestique, activité sportive, accident du travail, etc. Le choc provoque une rupture des petits vaisseaux situés sous la peau. Ils peuvent également apparaître spontanément, sans traumatisme, chez les personnes ayant la peau fine et fragile, ou souffrant de troubles de la coagulation. Les bleus peuvent être accompagnés de bosses ou hématomes qui correspondent à un amas de sang sous la peau provoquant un gonflement de la zone touchée. Les bleus et les bosses sont plus ou moins douloureux au toucher, selon la violence du choc. Ils disparaissent généralement d'eux-mêmes au bout de quelques jours. En fonction de la zone atteinte, ils peuvent empêcher de bouger convenablement : une contusion située sur le pied peut gêner la marche, par exemple.
Quels sont les bons gestes ?
Le mieux est de refroidir immédiatement l’endroit. Le froid a pour effet de rétrécir les vaisseaux sanguins pour limiter l’afflux de sang et calme aussi la douleur. En cas de contusion sans plaie, il est possible d'appliquer localement (sauf à proximité des yeux ou des muqueuses), un gel ou une pommade plusieurs fois par jour afin d’accélérer la guérison. Attention, veillez à appliquer le traitement local sans masser, car cela risquerait d'amplifier le phénomène !
Et si cela ne suffit pas
S'il s'agit d'un traumatisme plus important qu'un simple bleu ou une petite bosse, la pose d'un pansement compressif à renouveler 3 fois par jour et le maintien du membre en position surélevée permettent également de réduire le gonflement. Pour calmer la douleur, il est possible d'avoir recours aux antalgiques, par application locale (s’il n'y a pas de plaies ouvertes) et/ou par voie orale.
Comment prévenir les accidents ?
Une chute est vite arrivée, particulièrement chez l'enfant et la personne âgée.
Pour les enfants : mieux vaut les changer sur un lit que sur une table à langer, pensez à mettre des garde-corps aux fenêtres et éviter les lits superposés avant 7 ans… Pour les personnes âgées, veillez à ne pas avoir d'objets qui encombrent votre passage, demandez de l'aide pour des activités difficiles… La peau devient plus fragile avec l'âge : les petits vaisseaux sanguins peuvent éclater spontanément et provoquer régulièrement des ecchymoses sans pour autant qu'il y ait eu un choc. Hydratez régulièrement votre peau au moyen d'une crème pour préserver votre barrière cutanée et buvez beaucoup d’eau.
Les compléments utiles
L'arnica soulage les contusions et les ecchymoses. Il stimule également la circulation du sang. Anti-inflammatoire, il accélère la résorption des hématomes. Une crème ou un gel à base d'Arnica Montana est efficace en cas de contusion et d'ecchymoses. Il existe sous différentes formes à appliquer localement. Pour augmenter l'action antalgique de l'arnica, conservez le tube de gel au réfrigérateur. L'arnica montana est aussi un grand remède homéopathique. Vous pouvez prendre des granules d'arnica montana 5CH de façon répétée après un coup.
L'huile essentielle d'Immortelle possède des vertus exceptionnelles : elle est anti-hématome, anti-inflammatoire et décongestionnante veineuse. Elle accélère la régénération cellulaire et la cicatrisation. Vous pouvez appliquer 2 à 6 gouttes pures ou diluées directement sur le bleu ou la bosse en effleurage (ne pas masser) plusieurs fois par jour jusqu'à disparition des bosses et des hématomes, même anciens.
Quand consulter un médecin ?
- En cas d'ecchymoses apparaissant spontanément (sans choc ni coup) : vous souffrez peut-être de troubles de la coagulation.
- Si vous prenez des anticoagulants et que vous avez des ecchymoses sans raison apparente (risque de surdosage).
- En cas de chute de plus de 2 fois la hauteur de la personne.
- Lors de fortes hémorragies ou de graves pertes de fonctions (signes : pâleur de la peau, absence de pouls, paralysies, troubles graves de la sensibilité).
- Si vous ne pouvez plus marcher ni vous servir du membre atteint et/ou si le membre est déformé.
- Lorsque les douleurs augmentent malgré les premières mesures prises ou sont très violentes.
- Il faut rester vigilant pendant les 48 heures qui suivent un traumatisme crânien, et consulter devant l'un des signes suivants : Altération de la vigilance, somnolence durant plus d'une heure aux périodes habituelles d'éveil, confusion, troubles de la compréhension ou de la parole, troubles de l'équilibre ou de la marche, faiblesse musculaire au niveau d'un membre, céphalée intense persistante, vomissements, écoulements clair d'une narine, trouble de la vision, surdité uni ou bi-latérale, écoulement suintant du conduit auditif.